Les étrangers auxquels un titre de séjour est refusé forment un vivier de travailleurs au noir pour certains patrons. Avec des syndicats du ministère du Travail, ils sont en lutte contre cette situation.
Halte à la précarité et à la misère
Stop au patronat sur-exploiteur
Régularisation des travailleur(e)s sans-papiers
Des dizaines de milliers de travailleur(e)s sans-papiers sont aujourd’hui contraints au travail non déclaré, dit dissimulé, alimentant une surexploitation qui confine à un néo-esclavagisme.
Comme les 18 coiffeuses sans-papiers du 57, boulevard de Strasbourg à Paris, en grève depuis plus de 6 mois, aux mains de mafias organisées, cette main-d’œuvre, maintenue dans la clandestinité, contribue à l’accroissement d’un patronat négrier qui puise sans vergogne dans ce vivier intarissable.
Cette frange du patronat s’exonère du versement des cotisations patronales et salariales et participe donc à l’amplification du déficit, déjà abyssal, de la Sécurité sociale.
La seule solution pour endiguer ce qu’on peut aujourd’hui qualifier de traite banalisée est de couper l’herbe sous le pied de ce patronat « indélicat » en régularisant, dans l’égalité des droits, sans référence à la nationalité, tous ces travailleur(e)s sans-papiers.
C’est pourquoi nous irons vendredi interpeler le ministère du travail, seul habilité à agir pour faire délivrer des autorisations de travail à celles et ceux qui sont travailleurs avant d’être sans-papiers et qui ne doivent plus être la chasse gardée , ni enfermés dans le cadre restrictif, gestionnaire, policier et stigmatisant du ministère de l’intérieur.
À l’appel de l’Union nationale des sans-papiers (UNSP), des organisations de la campagne « Racket sur les travailleurs sans-papiers » et des salarie(e)s du 57, bd de Strasbourg.
Avec le soutien et en présence des syndicats du ministère du Travail : CGT-SETE, SUD Travail-Affaires sociales, SNUTEF-FSU
Mobilisation au ministère du Travail
Vendredi 6 mars à 15 h, 127, Rue de Grenelle – 75007
3 mars 2015
Source ; Droits devant !!