La préfecture de la région Île de France organise « l’accueil et l’hébergement » des exilés sur Paris au début de l’été. Sa version de la protection accordée est battue en brèche par des témoins.
Le communiqué de la préfecture de la région Île de France : Dispositif pour l’accueil et l’hébergement des migrants à Paris et en Île-de-France : point de situation au 24 juillet 2015
Les sorties d’hébergement représentent effectivement un tiers des offres d’hebergement mais la Préfecture se garde bien d’expliquer que :
1) des hôtels et lieux insalubres comme la Boulangerie ont été et sont toujours proposés au lieu d’être fermés.
2) jusq’au 23/7 aucune solution d’alimentation, ni suivi social ou administratif a été apporté aux femmes et familles dispersées par les services de l’aide aux sans abris de la Mairie de Paris au travers des réservations du SAMU social aux quatres coins de l’Ile de France.
3) Faute de traduction des familles ont refusé des hébergements en cada. Ne comprenant pas la différence entre un Cada et un hôtel ou elle risquait de ne pas manger, elles refusaient des propositions et étaient defacto mis à l’écart des listes propositions.
Un certains nombre de bénévols et d’associations essayent de palier au manque d’alimentation et d’information juridique depuis début juin. La fin du campement à Pajol agrave cette situation car c’était aussi un lieu ou certains se retrouvaient pour manger un repas offert sur place et être mise en lien avec des juristes bénévols. Mais le manque de cohésion et divisions diverses et l’abscence des grandes associations humanitaires ainsi que l’isolement de ceux qui agissent sur le terrain hors associations n’a pas encore permis à cette crise là d’être adéquatement rémédiée.
Un certains nombre de bénévols et d’associations essayent de palier au manque d’alimentation et d’information juridique depuis début juin. La fin du campement à Pajol agrave cette situation car c’était aussi un lieu ou certains se retrouvaient pour manger un repas offert sur place et être mise en lien avec des juristes bénévols. Mais le manque de cohésion et divisions diverses et l’abscence des grandes associations humanitaires ainsi que l’isolement de ceux qui agissent sur le terrain hors associations n’a pas encore permis à cette crise là d’être adéquatement rémédiée.
Force est de constater que le CP ci-dessous ne parle que des réfugiés masculins et oubli les femmes isolées et les familles qui ne sont pas prises en charge hors des mis à l’abris seche. De fait, malgré les conventions de droit internationales, ce sont leur vies que les pouvoirs publics mets en jeux en les laissant pour compte. Cela crée non seulement des urgences humanitaires auquels des associatifs ne peuvent répondre pour l’heure qu’en partie, mais aussi de l’angoisse pour des réfugiés emannant de zones de guerre. Par ailleurs, les erreurs cumulées et le manque d’offre globale engendre des départs de hôtels doublent le travail des équipes de la ville qui travaillent déjà en sous effectif. Les refus d’hébergement pour cause de manque de services s’accumulent et des personnes hébergées en hôtels sans nourriture sont revenues sur Paris faute de solutions globales et par peur de se trouver isolées et affamées. On marche encore sur la tête au pays des gaulois, préferant l’enfumage des grands effet d’annonces aux solutions pragmatiques qui ne gèneraient pas la majorité des citoyens.
Avec des associations sur le terrain, nous avons mis en place un fichier de suivi de ces situations depuis mi juin. Je l’enverrai volontiers ce ceux qui me contacterons par mel. Je regrette vivement de ne pas avoir retranscrites plus souvent ces situations de terrain directment ici ayant privilégié la résolution de situations sur le terrain.
Le cynisme de la ville de Paris et de l’Etat ne remplissent en attendant pas les ventres des femmes et des enfants et n’aident pas ces populations les plus fragiles à effectuer leur démarches de demande d’asile…
Merci à celles et ceux qui se mobiliseront auprès de la Maire de Paris et du Préfet de Région pour demander que des solutions immédiates soient trouver au mois d’août pour les plus vulnérables afin qu’ils et elles surtout bénéficient du même suivi que les hommes isolées. cette maltraitance institutionnelle de réfugiés ne peux plus durer.
4 août 2015
Source : comité de soutien des exilés
Source : comité de soutien des exilés