A la fin de l’été 2014, à Perpignan, un grand nombre de familles déboutées du droit d’asile ont dû quitter rapidement les structures d’hébergement dans lesquelles elles logeaient et se sont retrouvées à la rue. Un habitant traduit en justice pour avoir recueilli l’une de ces familles, est finalement relaxé sous la pression de la mobilisation de multiples collectifs.
Le RESF, associé à la FCPE et La Cimade en régionRhône-Alpes édite une brochure de 24 pages destinée aux lycéennes et lycéens sans papiers, à leurs camarades, aux équipes pédagogiques, pour permettre aux jeunes sans papiers d’entreprendre les démarches nécessaires à leur régularisation.
Une tentative de sauver de l’expulsion madame S., une Arménienne yéside, de nationalité russe, sans plus aucune attache en Arménie, en instance d’expulsion avant même que la réponse à son recours contre le refus d’asile.
En Ardèche comme partout en France des migrants souffrent d’être maltraités, comme un peu partout aussi des autochtones les aident, sans toujours pouvoir les protéger.
Constats de la lenteur de l’administration à attribuer des titres de séjour pourtant attribuables de droit. Suspicion généralisée et, derrière, retards à la normalisation de la socialisation des étrangers. Rappelons que le délai de réponse légal est de quatre mois.
Un collectif tourangeau interroge : au nom de quels impératifs fait-on passer la protection des populations au dernier rang des priorités dans les budgets ?
Une vie de couple établie depuis cinq ans entre deux étrangers vivant en France depuis longtemps, avec deux enfants et un à naître, se trouve sous une menace d’éclatement par l’expulsion du père, dont ni le préfet ni le tribunal administratif ne reconnaissent le droit au séjour.