Le mercredi 14 octobre 2015, une centaine de personnes se sont rassemblées au parc des Olieux à l’appel du collectif. Des tentes ont été installées sur le terrain où une trentaine de mineurs étrangers vivent jour et nuit depuis quatre mois, sans autres solutions en attendant une avancée de leur situation et que le département prenne enfin ses responsabilités.
Les militants qui ont installé les 200 réfugiés dans un lycée parisien désaffecté braquent associations et pouvoirs publics par leurs méthodes. Eux se targuent d’obtenir des résultats.
Un article de JÉRÉMIE LAMOTHE ET SOFIA FISCHER (Libération).
fOctobre-novembre 2015. Il s’agit de désengorger les jungles et bidonvilles de Calais, vraiment trop visibles depuis l’emballement médiatique récent, Les autorités procèdent donc à un éparpillement par paquets des exilés de Calais, de façon classique en centre de rétention, ou innovante dans des « centres de répit », puis centres d’accueil et d’orientation.
La préfecture de la région Île de France organise « l’accueil et l’hébergement » des exilés sur Paris au début de l’été. Sa version de la protection accordée est battue en brèche par des témoins.
Quelques dizaines de familles roms vivaient vivaient dans un « village d’insertion » ouvert en 2008 par la ville de Saint Ouen , en Seine Saint Denis. un dispositif visant à leur insertion : scolarisation des enfants, apprentissage du français, recherche d’emploi et d’un logement. En mars 2013, il a été mis fin au projet d’insertion et le terrain a été vendu en vue d’une opération immobilière. Continuer la lecture de A Saint Ouen, fermeture d’un village d’insertion de familles roms→
A la fin de l’été 2014, à Perpignan, un grand nombre de familles déboutées du droit d’asile ont dû quitter rapidement les structures d’hébergement dans lesquelles elles logeaient et se sont retrouvées à la rue. Un habitant traduit en justice pour avoir recueilli l’une de ces familles, est finalement relaxé sous la pression de la mobilisation de multiples collectifs.
En Ardèche comme partout en France des migrants souffrent d’être maltraités, comme un peu partout aussi des autochtones les aident, sans toujours pouvoir les protéger.