Une trentaine de personnes, pour la plupart « mineurs isolés étrangers », squattent depuis plus d’un mois le jardin des Olieux dans le quartier de Moulins. Vivant dans la plus grande précarité, ces adolescents se retrouvent livrés à eux-mêmes, dorment sous la pluie et mangent quand ils le peuvent.
Deux familles, qui ont fui l’Albanie devenue trop dangereuses pour eux, n’ont pas eu la chance de convaincre les autorités chargées d’accorder l’asile. Elles n’ont pourtant pas la possibilité de retrouver le pays qu’elles ont fui.
Selon l’anthropologue spécialiste de l’exil et des camps, Michel Agier, dans le calaisis, « Les associations de citoyens bénévoles sont en train de se faire déloger du dispositif qui se met en place. On est maintenant dans une logique de type humanitaire-sécuritaire où ces associations ne trouvent plus leur place, ni ne savent comment donner sens à ce qu’elles font ou voudraient continuer à faire. ».
Digne les Bains, 17000 habitants, chef-lieu des Alpes de Haute Provence, est le point d’arrivée de familles étrangères demandeuses d’asile, demande souvent rejetée. Le collectif local du Réseau Éducation Sans Frontières (RESF) les accompagne dans leur installation. Compte rendu de l’une de leurs réunions.
Un article de Laura Mousset sur le site de TV5Monde.
08 février 2015 – Mise à jour 06 avril 2015
Des dizaines de réfugiés, majoritairement soudanais et érythréens, vivent sous le pont de la Chapelle, dans le 18ème arrondissement de Paris. Sous des tentes fournies par des associations, ils attendent l’aboutissement de leur demande d’asile. Rencontres.