Une jeune étrangère mineure, sans famille en France, atteinte d’une maladie demandant des soins constants, n’a pu obtenir le soutien et le suivi prévus par la loi que grâce à l’action de ses voisins et soutiens.
Constats de la lenteur de l’administration à attribuer des titres de séjour pourtant attribuables de droit. Suspicion généralisée et, derrière, retards à la normalisation de la socialisation des étrangers. Rappelons que le délai de réponse légal est de quatre mois.
En six années de présence en France, la famille B. a subi trois décisions d’expulsion, deux assignations à résidence pour les parents , quatre placements en rétention et une garde à vue pour le fils aîné. Elle persiste pourtant dans sa volonté de rester.
Lettre ouverte du Collectif de Défense des Droits des Mineurs Isolés Étrangers aux représentants de la Direction de l’Enfance et de la Famille et aux élus du Conseil Départemental du Calvados.
Le délai légal dans lequel une préfecture dit statuer sur une demande de titre de séjour est de quatre mois. Dans la réalité bien des préfectures sont tout à fait hors délai.
Les préfectures n’apprécient pas de voir les files de migrants s’allonger devant leurs bureaux des étrangers. D’où l’idée de les forcer à prendre rendez-vous par internet. Pas si facile, comme le montre cet exemple.
Dans une logique originale, la circulaire du 28 novembre 2012 prétend aider à la régularisation du séjour des étrangers qui ont déjà un travail salarié, alors que la loi interdit aux employeurs d’embaucher une personne sans titre de séjour. Des travailleurs tentent de rompre ce cercle infernal en interpellant directement leurs employeurs via une organisation patronale. Continuer la lecture de Les travailleurs étrangers employés au noir interpellent leurs patrons→
Pour décourager les demandes de régularisation sans avoir à leur opposer un refus, une technique administrative éprouvée consiste à changer les règles au pied levé.
Le 22 mai 2014, une vingtaine d’employé-e-s étranger-e-s, dont certains sans papiers, d’une boutique de coiffure 57 Boulevard de Strasbourg à Paris se révoltent contre la surexploitation dont elles sont l’objet. Elles et ils font appel à la CGT de Paris, qui les accompagnera dans leur combat pendant presque une année. Récit des derniers épisodes.
Plus de 200 personnes, parents d’élèves, enseignants et personnels d’établissements scolaires (écoles, collèges, lycées), citoyens, militants associatifs, syndicaux et politiques, élus… se sont rassemblées mercredi 11 février devant la préfecture à Marseille à l’appel du Réseau Education Sans Frontières (RESF).