V. (9 ans) et sa sœur R. (7 ans) sont scolarisés à l’école élémentaire, les jumeaux A. et N. (5 ans) à la maternelle à Marseille. Aujourd’hui, ils sont menacés de devoir quitter leur école et d’être expulsés on ne sait où.
Avec leur mère V. et leur grand mère S., ils se sont réfugiés en France en août 2013. Ils vivaient en Syrie, à Alep, où le père a disparu.
V. dépose une demande d’asile. Courageusement, elle reprend une vie normale : les enfants vont à l’école, elle prend soin de sa mère malade et suit des cours de français.
Mais le répit est de courte durée : sa demande d’asile est rejetée, car elle n’a pas de documents pour prouver son identité ! Impossible de les obtenir, la ville étant en grande partie détruite. Elle doit quitter son logement, ne sait pas ce qu’elle va devenir.
On lui refuse l’asile car elle ne peut prouver sa nationalité, mais vers quel pays veut-on les renvoyer ? Veut-on les enfermer dans une situation de clandestins, sans droits, sans possibilité de travail ?
6 décembre 2014
Source : RESF