En Ardèche comme partout en France des migrants souffrent d’être maltraités, comme un peu partout aussi des autochtones les aident, sans toujours pouvoir les protéger.
C’est à Tours que ça se passe. Des demandeurs d’asile ont décidé de sortir de l’invisibilité dans laquelle l’État cherche à les maintenir. 33 d’entre eux ont dressé un campement au Sanitas, un square de la ville.
Six mineurs étrangers sans famille en France, internes dans des lycées d’Amiens, n’ont pu échapper à la mise à la rue pour les vacances d’été que grâce à une large mobilisation.
Ramassé sur moins d’une semaine, le schéma arrestation-alerte-mobilisation-présence (avocats et militants)-libération et… fête, une spécialité du RESF.
Ils sont près d’une quarantaine de Sahraouis à vivre dans d’anciens wagons à animaux entièrement rouillés, sur une voie désaffectée, à moins d’un kilomètre de la gare de Bordeaux.
L’expulsion du bidonville du pont Saint-Jean n’a pas changé la situation des réfugiés Sahraouis à Bordeaux. Sans solution d’hébergement, malgré les obligations qui incombent à l’État pour les demandeurs d’asile, une centaine d’entre eux on recréé un camps, soutenus par des habitants bordelais. Les associations en appellent aux collectivités
Un article de Simon Barthélémy sur Rue89 (10 juillet 2015)
Ou comment en 2015 il faut susciter un comité de soutien et une large mobilisation pour n’obtenir qu’à 20 ans un titre de séjour prévu par la loi dès ses 18 ans.
En six années de présence en France, la famille B. a subi trois décisions d’expulsion, deux assignations à résidence pour les parents , quatre placements en rétention et une garde à vue pour le fils aîné. Elle persiste pourtant dans sa volonté de rester.
Alors qu’en trois ans une famille étrangère peut parfaitement prendre sa place dans sa ville, dans son quartier, aux yeux du préfet cela ne peut donner un droit au séjour que si elle tient cinq ans sans attirer son attention.