Le mercredi 14 octobre 2015, une centaine de personnes se sont rassemblées au parc des Olieux à l’appel du collectif. Des tentes ont été installées sur le terrain où une trentaine de mineurs étrangers vivent jour et nuit depuis quatre mois, sans autres solutions en attendant une avancée de leur situation et que le département prenne enfin ses responsabilités.
Ce jeudi 17 septembre 2015, en fin de matinée, une vingtaine de jeunes étrangers ainsi que des habitants du quartier, s’apprêtaient à
déjeuner au parc des Olieux comme tous les jours depuis trois mois.
Plusieurs véhicules de la Police Aux Frontières, de la police nationale et municipale ont encerclé le parc et les ont embarqués.
Cela fait six ans que C. est arrivé en France. Il avait alors 16 ns et arrivait seul d’Angola. Pris en charge par l’ASE de l’Isère, il a été obligé de se débrouiller pour subvenir à ses besoins dès l’âge de 18 ans et demi.
Les militants qui ont installé les 200 réfugiés dans un lycée parisien désaffecté braquent associations et pouvoirs publics par leurs méthodes. Eux se targuent d’obtenir des résultats.
Un article de JÉRÉMIE LAMOTHE ET SOFIA FISCHER (Libération).
Monsieur le Préfet de l’Oise,
Vous avez fait procéder ce mardi 4 août 2015 devant la gare de Beauvais (Oise) à l’arrestation de plusieurs personnes. Parmi celles-ci, deux personnes déboutées du droit d’asile qui ont ensuite été emmenés au centre de rétention de Lille-Lesquin en vue d’une expulsion. Leurs femmes et leurs enfants sont dans l’angoisse.
La préfecture de la région Île de France organise « l’accueil et l’hébergement » des exilés sur Paris au début de l’été. Sa version de la protection accordée est battue en brèche par des témoins.
Dix jours d’angoisse autour d’un père de famille en voie d’expulsion suite à une contrôle sur son lieu de travail. Echange d’informations pour une histore de mobilisation qui finit bien.
En octbre 2015, arriven à Marseille une partie des exilés de l’été passés, malgré tout par Vintimille. Désarroi de quelques-un-es qui se retrouvent à héberger de nouveaux arrivants, tous très jeunes mêmes si certains sont majeurs. Tous demandent à « continuer », Marseille n’étant qu’une étape dans leur périple. Et l’on se pose la question : vers quel département les aiguiller en espérant un accueil correct?