Communiqué du parc des Olieux n°2
lundi 19 au mercredi 21 octobre 2015
Pour faciliter l’accès aux informations et pour suivre les événements de la lutte en cours, nous avons décidé-es d’éditer un communiqué qui paraîtra tout les deux jours (mercredi, vendredi et dimanche soir).
Le mercredi 14 octobre 2015, une centaine de personnes se sont rassemblées au parc des Olieux à l’appel du collectif. Des tentes ont été installées sur le terrain où une trentaine de mineurs étrangers vivent jour et nuit depuis quatre mois, sans autres solutions en attendant une avancée de leur situation et que le département prenne enfin ses responsabilités.
Ce jeudi 17 septembre 2015, en fin de matinée, une vingtaine de jeunes étrangers ainsi que des habitants du quartier, s’apprêtaient à
déjeuner au parc des Olieux comme tous les jours depuis trois mois.
Plusieurs véhicules de la Police Aux Frontières, de la police nationale et municipale ont encerclé le parc et les ont embarqués.
En octbre 2015, arriven à Marseille une partie des exilés de l’été passés, malgré tout par Vintimille. Désarroi de quelques-un-es qui se retrouvent à héberger de nouveaux arrivants, tous très jeunes mêmes si certains sont majeurs. Tous demandent à « continuer », Marseille n’étant qu’une étape dans leur périple. Et l’on se pose la question : vers quel département les aiguiller en espérant un accueil correct?
Quelques dizaines de familles roms vivaient vivaient dans un « village d’insertion » ouvert en 2008 par la ville de Saint Ouen , en Seine Saint Denis. un dispositif visant à leur insertion : scolarisation des enfants, apprentissage du français, recherche d’emploi et d’un logement. En mars 2013, il a été mis fin au projet d’insertion et le terrain a été vendu en vue d’une opération immobilière. Continuer la lecture de A Saint Ouen, fermeture d’un village d’insertion de familles roms→
Comment la loi sur le séjour des étrangers tend aux préfets toutes sortes de perches pour décourager les jeunes majeurs formés en France dans leur démarche de régularisation.
Dans la chaleur exceptionnelle de l’été 2015, les arrivées de mineurs isolés étrangers (MIE) se sont faites plus nombreuses dans plusieurs départements. Le réseau RESF a servi à cette occasion pour une formation mutuelle accélérée.
Un travailleur migrant retraité a dû aller jusqu’à la cour de Cassation pour ne pas être spolié de ses droits par une Caisse d’Assurance Retraite et de la santé (CARSAT).