Des membres de La Cimade de Nice se rendent régulièrement à Vintimille pour aider les migrants stockés là par les autorités, dans la mesure de leur possibilités. Mais aussi pour rendre compte de cette réalité peu suivie par les médias.
Enfermé au CRA de Rennes par la préfecture de la Manche, en toute illégalité cette dernière a tenté de l’expulser avant la fin des 48h dont il disposait pour contester la décision d’expulsion qui le frappait. Il a eu la présence d’esprit de bien réagir en s’opposant à son embarquement mais au risque de s’exposer à la force policière.
Un article de Patrick Seghi (La Voix du Nord)
Froid, pluie, vent, grêle, neige… Pas la moindre trêve hivernale à l’horizon pour la douzaine de mineurs isolés étrangers accrochée au jardin des Olieux. Leurs conditions de vie deviennent de plus en plus extrêmes. « Le pire, c’est les pieds… »
Communiqué du parc des Olieux n°2
lundi 19 au mercredi 21 octobre 2015
Pour faciliter l’accès aux informations et pour suivre les événements de la lutte en cours, nous avons décidé-es d’éditer un communiqué qui paraîtra tout les deux jours (mercredi, vendredi et dimanche soir).
Ce jeudi 17 septembre 2015, en fin de matinée, une vingtaine de jeunes étrangers ainsi que des habitants du quartier, s’apprêtaient à
déjeuner au parc des Olieux comme tous les jours depuis trois mois.
Plusieurs véhicules de la Police Aux Frontières, de la police nationale et municipale ont encerclé le parc et les ont embarqués.
Quelques dizaines de familles roms vivaient vivaient dans un « village d’insertion » ouvert en 2008 par la ville de Saint Ouen , en Seine Saint Denis. un dispositif visant à leur insertion : scolarisation des enfants, apprentissage du français, recherche d’emploi et d’un logement. En mars 2013, il a été mis fin au projet d’insertion et le terrain a été vendu en vue d’une opération immobilière. Continuer la lecture de A Saint Ouen, fermeture d’un village d’insertion de familles roms→
A la fin de l’été 2014, à Perpignan, un grand nombre de familles déboutées du droit d’asile ont dû quitter rapidement les structures d’hébergement dans lesquelles elles logeaient et se sont retrouvées à la rue. Un habitant traduit en justice pour avoir recueilli l’une de ces familles, est finalement relaxé sous la pression de la mobilisation de multiples collectifs.