Le mercredi 14 octobre 2015, une centaine de personnes se sont rassemblées au parc des Olieux à l’appel du collectif. Des tentes ont été installées sur le terrain où une trentaine de mineurs étrangers vivent jour et nuit depuis quatre mois, sans autres solutions en attendant une avancée de leur situation et que le département prenne enfin ses responsabilités.
Cela fait six ans que C. est arrivé en France. Il avait alors 16 ns et arrivait seul d’Angola. Pris en charge par l’ASE de l’Isère, il a été obligé de se débrouiller pour subvenir à ses besoins dès l’âge de 18 ans et demi.
fOctobre-novembre 2015. Il s’agit de désengorger les jungles et bidonvilles de Calais, vraiment trop visibles depuis l’emballement médiatique récent, Les autorités procèdent donc à un éparpillement par paquets des exilés de Calais, de façon classique en centre de rétention, ou innovante dans des « centres de répit », puis centres d’accueil et d’orientation.
Chronique partielle (été 2015) des déplacements forcés à travers la France, tentatives d’expulsion à la clé, d’exilés soudanais, en prince inexpulsables en raison de la situation chaotique de leur pays.
Monsieur le Préfet de l’Oise,
Vous avez fait procéder ce mardi 4 août 2015 devant la gare de Beauvais (Oise) à l’arrestation de plusieurs personnes. Parmi celles-ci, deux personnes déboutées du droit d’asile qui ont ensuite été emmenés au centre de rétention de Lille-Lesquin en vue d’une expulsion. Leurs femmes et leurs enfants sont dans l’angoisse.
Dix jours d’angoisse autour d’un père de famille en voie d’expulsion suite à une contrôle sur son lieu de travail. Echange d’informations pour une histore de mobilisation qui finit bien.
B., appelons-le Basile, est mauritanien. Quand il est arrivé en France, en 2010, sans ses parents, à l’âge de 16 ans, il a été recueilli par l’aide sociale à l’enfance. Il s’est bien intégré, témoignent ses éducateurs, et il s’est orienté vers une formation de paysagiste en CAP, puis en lycée agricole pour un brevet professionnel.
Deux petits enfants mis en rétention en dépit des décisions de la Cour européenne des droits de l’Homme, puis expulsés avec leur mère mais sans leur père.
Un père de famille géorgien est interpellé le 29 mai 2015 et enfermé au Centre de Rétention Administrative de Lyon en vue de son expulsion, étant sous de coup d’une obligation de quitter le territoire français. Le soutien s’organise pour tenter de le faire libérer.