Depuis l’été 2015, la préfecture de Rennes a inventé une nouvelle pratique pour se débarrasser des demandeurs d’asile ou pour les précariser. En particulier des noir-e-s. Car, oui, nous sommes bien obligé-e-s de le dire ainsi.
Une tentative de sauver de l’expulsion madame S., une Arménienne yéside, de nationalité russe, sans plus aucune attache en Arménie, en instance d’expulsion avant même que la réponse à son recours contre le refus d’asile.
En Ardèche comme partout en France des migrants souffrent d’être maltraités, comme un peu partout aussi des autochtones les aident, sans toujours pouvoir les protéger.
Je viens d’apprendre que M et Mme K. et leurs deux enfants (6 ans et 12 ans) avaient été expulsés vers l’Arménie hier, mercredi en fin de matinée, par un vol au départ du Bourget.
C’est à Tours que ça se passe. Des demandeurs d’asile ont décidé de sortir de l’invisibilité dans laquelle l’État cherche à les maintenir. 33 d’entre eux ont dressé un campement au Sanitas, un square de la ville.
Ils sont près d’une quarantaine de Sahraouis à vivre dans d’anciens wagons à animaux entièrement rouillés, sur une voie désaffectée, à moins d’un kilomètre de la gare de Bordeaux.
L’expulsion du bidonville du pont Saint-Jean n’a pas changé la situation des réfugiés Sahraouis à Bordeaux. Sans solution d’hébergement, malgré les obligations qui incombent à l’État pour les demandeurs d’asile, une centaine d’entre eux on recréé un camps, soutenus par des habitants bordelais. Les associations en appellent aux collectivités
Un article de Simon Barthélémy sur Rue89 (10 juillet 2015)