En Ardèche comme partout en France des migrants souffrent d’être maltraités, comme un peu partout aussi des autochtones les aident, sans toujours pouvoir les protéger.
Je viens d’apprendre que M et Mme K. et leurs deux enfants (6 ans et 12 ans) avaient été expulsés vers l’Arménie hier, mercredi en fin de matinée, par un vol au départ du Bourget.
C’est à Tours que ça se passe. Des demandeurs d’asile ont décidé de sortir de l’invisibilité dans laquelle l’État cherche à les maintenir. 33 d’entre eux ont dressé un campement au Sanitas, un square de la ville.
Six mineurs étrangers sans famille en France, internes dans des lycées d’Amiens, n’ont pu échapper à la mise à la rue pour les vacances d’été que grâce à une large mobilisation.
Ramassé sur moins d’une semaine, le schéma arrestation-alerte-mobilisation-présence (avocats et militants)-libération et… fête, une spécialité du RESF.
Ils sont près d’une quarantaine de Sahraouis à vivre dans d’anciens wagons à animaux entièrement rouillés, sur une voie désaffectée, à moins d’un kilomètre de la gare de Bordeaux.
L’expulsion du bidonville du pont Saint-Jean n’a pas changé la situation des réfugiés Sahraouis à Bordeaux. Sans solution d’hébergement, malgré les obligations qui incombent à l’État pour les demandeurs d’asile, une centaine d’entre eux on recréé un camps, soutenus par des habitants bordelais. Les associations en appellent aux collectivités
Un article de Simon Barthélémy sur Rue89 (10 juillet 2015)
Les demandes d’asile de ressortissants sahraouis est un nouveau phénomène migratoire qui prend de l’ampleur et embarrasse la préfecture de Gironde. Le Sahara occidental est le théâtre d’un conflit entre le Maroc et l’Algérie.
Un article de Nicolas César dans La Croix (23 juin 2015)
Constats de la lenteur de l’administration à attribuer des titres de séjour pourtant attribuables de droit. Suspicion généralisée et, derrière, retards à la normalisation de la socialisation des étrangers. Rappelons que le délai de réponse légal est de quatre mois.
Ou comment en 2015 il faut susciter un comité de soutien et une large mobilisation pour n’obtenir qu’à 20 ans un titre de séjour prévu par la loi dès ses 18 ans.