Un article de Patrick Seghi (La Voix du Nord)
Froid, pluie, vent, grêle, neige… Pas la moindre trêve hivernale à l’horizon pour la douzaine de mineurs isolés étrangers accrochée au jardin des Olieux. Leurs conditions de vie deviennent de plus en plus extrêmes. « Le pire, c’est les pieds… »
Communiqué du parc des Olieux n°2
lundi 19 au mercredi 21 octobre 2015
Pour faciliter l’accès aux informations et pour suivre les événements de la lutte en cours, nous avons décidé-es d’éditer un communiqué qui paraîtra tout les deux jours (mercredi, vendredi et dimanche soir).
Le mercredi 14 octobre 2015, une centaine de personnes se sont rassemblées au parc des Olieux à l’appel du collectif. Des tentes ont été installées sur le terrain où une trentaine de mineurs étrangers vivent jour et nuit depuis quatre mois, sans autres solutions en attendant une avancée de leur situation et que le département prenne enfin ses responsabilités.
Ce jeudi 17 septembre 2015, en fin de matinée, une vingtaine de jeunes étrangers ainsi que des habitants du quartier, s’apprêtaient à
déjeuner au parc des Olieux comme tous les jours depuis trois mois.
Plusieurs véhicules de la Police Aux Frontières, de la police nationale et municipale ont encerclé le parc et les ont embarqués.
Cela fait six ans que C. est arrivé en France. Il avait alors 16 ns et arrivait seul d’Angola. Pris en charge par l’ASE de l’Isère, il a été obligé de se débrouiller pour subvenir à ses besoins dès l’âge de 18 ans et demi.
Les militants qui ont installé les 200 réfugiés dans un lycée parisien désaffecté braquent associations et pouvoirs publics par leurs méthodes. Eux se targuent d’obtenir des résultats.
Un article de JÉRÉMIE LAMOTHE ET SOFIA FISCHER (Libération).
fOctobre-novembre 2015. Il s’agit de désengorger les jungles et bidonvilles de Calais, vraiment trop visibles depuis l’emballement médiatique récent, Les autorités procèdent donc à un éparpillement par paquets des exilés de Calais, de façon classique en centre de rétention, ou innovante dans des « centres de répit », puis centres d’accueil et d’orientation.
Chronique partielle (été 2015) des déplacements forcés à travers la France, tentatives d’expulsion à la clé, d’exilés soudanais, en prince inexpulsables en raison de la situation chaotique de leur pays.
Monsieur le Préfet de l’Oise,
Vous avez fait procéder ce mardi 4 août 2015 devant la gare de Beauvais (Oise) à l’arrestation de plusieurs personnes. Parmi celles-ci, deux personnes déboutées du droit d’asile qui ont ensuite été emmenés au centre de rétention de Lille-Lesquin en vue d’une expulsion. Leurs femmes et leurs enfants sont dans l’angoisse.
La préfecture de la région Île de France organise « l’accueil et l’hébergement » des exilés sur Paris au début de l’été. Sa version de la protection accordée est battue en brèche par des témoins.