Ce jeune était en cours de régularisation de son séjour. La préfecture « perd » la trace de sa démarche. Il sera expulsé vers un pays instable où il n’a plus personne.
Trop longs délais de traitement, files d’attente interminables, mauvais accueil délivré par les agents…
Les guichets de préfectures dédiés à l’accueil des étrangers sont régulièrement pointés du doigt. Mais qu’en est-il réellement ? Ces critiques reflètent-elles la réalité ? Comment ces agents appliquant la réglementation vivent-ils leur mission au quotidien ?
Immersion de l’autre côté du guichet… au centre asile de la préfecture de police de Paris et au service étrangers de la préfecture de Seine-Saint-Denis à Bobigny.
Exemples d’extension surprenantes de l’utilisation des centres de rétention administrative (CRA) : l’enferment d’enfants, au mépris des engagements internationaux de la France, et la percolation d’exilés qu’on pense ainsi éloigner de la frontière britannique de Calais.
Lettre ouverte de Maguy Machut (éducatrice spécialisée, retraitée du Conseil Général du Nord, syndiquée CNT) à Monsieur Jean-René Lecerf (Président du Conseil Départemental du Nord) à propos des jeunes migrants réfugiés dans le parc des Olieux à Lille et des Roms qui vivent depuis près de cinq ans sur un terrain départemental, rue Chateaubriand à Tourcoing.
Un article de Patrick Seghi (La Voix du Nord)
Froid, pluie, vent, grêle, neige… Pas la moindre trêve hivernale à l’horizon pour la douzaine de mineurs isolés étrangers accrochée au jardin des Olieux. Leurs conditions de vie deviennent de plus en plus extrêmes. « Le pire, c’est les pieds… »
Communiqué du parc des Olieux n°2
lundi 19 au mercredi 21 octobre 2015
Pour faciliter l’accès aux informations et pour suivre les événements de la lutte en cours, nous avons décidé-es d’éditer un communiqué qui paraîtra tout les deux jours (mercredi, vendredi et dimanche soir).
Le mercredi 14 octobre 2015, une centaine de personnes se sont rassemblées au parc des Olieux à l’appel du collectif. Des tentes ont été installées sur le terrain où une trentaine de mineurs étrangers vivent jour et nuit depuis quatre mois, sans autres solutions en attendant une avancée de leur situation et que le département prenne enfin ses responsabilités.
Ce jeudi 17 septembre 2015, en fin de matinée, une vingtaine de jeunes étrangers ainsi que des habitants du quartier, s’apprêtaient à
déjeuner au parc des Olieux comme tous les jours depuis trois mois.
Plusieurs véhicules de la Police Aux Frontières, de la police nationale et municipale ont encerclé le parc et les ont embarqués.
Cela fait six ans que C. est arrivé en France. Il avait alors 16 ns et arrivait seul d’Angola. Pris en charge par l’ASE de l’Isère, il a été obligé de se débrouiller pour subvenir à ses besoins dès l’âge de 18 ans et demi.
Les militants qui ont installé les 200 réfugiés dans un lycée parisien désaffecté braquent associations et pouvoirs publics par leurs méthodes. Eux se targuent d’obtenir des résultats.
Un article de JÉRÉMIE LAMOTHE ET SOFIA FISCHER (Libération).