Une famille marseillaise dont les parents sont nés en Arménie cherche à mener une vie « normale » aux yeux de l’administration française.15 janvier 2015. La famille M. est arrivée à Marseille en 2009, il y a près de six ans. Deux enfants y sont nés : une fille, aujourd’hui de 5 ans, scolarisée depuis trois ans en maternelle, et un fils qui a 2 ans.
Depuis qu’ils ont quitté l’Arménie, ils arrivent à travailler, à se loger, à scolariser leur enfant, mais la préfecture refuse de leur délivrer des titres de séjour en France. Demande d’asile rejetée en 2010, demande de carte de séjour « vie privée et familiale » refusée et obligation à quitter le territoire en décembre 2014… La famille a décidé de faire un recours devant le tribunal administratif avec une avocate.
11 février 2015. Un rassemblement a été organisé devant la préfecture des Bouches du Rhône, en soutien à cette famille et à d’autres personnes menacées. L’audience accordée ce jour-là par le directeur du service de l’Immigration et de l’Intégration avait laissé espérer des avancées pour certains de ces dossiers.
Mais fin avril, aucune information n’était encore parvenue, ni au RESF ni aux jeunes et familles concernés… Finalement, la préfecture a informé le RESF qu’un courrier leur a été adressé pour un complément de dossier (promesse d’embauche, attestations scolaires). Elle pourrait être régularisée bientôt.
11 mai 2015
Source : RESF13