Ils sont près d’une quarantaine de Sahraouis à vivre dans d’anciens wagons à animaux entièrement rouillés, sur une voie désaffectée, à moins d’un kilomètre de la gare de Bordeaux.
Depuis le retrait des colons espagnols en 1975, ce peuple est pris en étau entre le Maroc qui a conquis la majeure partie du Sahara occidental, et le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, qui en réclame l’indépendance. Et l’ONU ne reconnaît la souveraineté à aucun des deux. Lire la suite…
***29 juin 2015
Pour les autres, la solidarité s’organise. Beaucoup sont demandeurs d’asile en attente de réponse de l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides), d’autres attendent la CNDA (Cour nationale du droit d’asile, qui examine les recours contre les refus d’asile par l’OFPRA), d’autres sont déboutés.
L’expulsion du bidonville du pont Saint-Jean n’a pas changé la situation des réfugiés Sahraouis à Bordeaux. Sans solution d’hébergement, malgré les obligations qui incombent à l’État pour les demandeurs d’asile, une centaine d’entre eux on recréé un camps, soutenus par des habitants bordelais. Les associations en appellent aux collectivités. Lire la suite…
Sources : RESF33, Ligue des Droits de l’Homme,
Médecins du Monde